les déclencheurs du récit dans la boîte à merveilles

La Boîte à merveilles s’ouvre sur une prise de conscience du narrateur d’un état durable d’insomnie et de solitude : « …moi, je ne dors pas. Je songe à ma solitude et j’en sens tout le poids » et se transforme en quête de vérité.
* La nuit et le poids de la solitude déclenchent le récit. Le narrateur-adulte se penche sur son passé à la recherche de réponses possibles : « Ma solitude ne date pas d’hier….P3. » ou à la recherche de réconfort : « pour égayer ma solitude, pour me prouver à moi même que je ne suis pas mort. P6. ».
* La quête se fondera sur la mémoire fabuleuse de l’enfant de six ans : « Cire fraîche...les moindres événements s’y gravaient en images ineffaçables…cet album…P6. ».
Les outils de l’enquêteur sont donc les images d’un album. Portraits et paysages se succéderont au fur et à mesure qu’il en tournera les pages.
* L’abondance de l’imparfait est justifiée par la dominance du descriptif. La nostalgie orne le récit de couleurs, de parfums et de tendresse. La perception de l’enfant l’entraîne dans le monde du merveilleux et de la magie.

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