Le temps dans la boîte à merveilles

Le temps est vague, imprécis, flou. Premier repère, l’âge du personnage principal : six ans.
L’enfant-narrateur a une conception du temps motivée par l’attente, celle de son père chaque soir et celle de grandir. L’écoulement du temps est saisi dans une logique arithmétique. Matin et soir font une journée, les jours font des mois, les mois des saisons et les saisons l’année.
Une journée ordinaire est marquée par le réveil, le Msid, les jeux, les conversations des voisines, et le retour du père, tard le soir. Les jours de la semaine retracent plus des activités habituelles (lundi, jour de lessive, mardi, journée particulièrement redoutée au Msid.). Un événement exceptionnel comme un retour précipité du père à la maison ou la visite d’un étranger constitueront un repère. Ainsi, l’Achoura, fête qui va bouleverser la vie quotidienne de l’enfant, les différentes visites de Lalla Aïcha, le départ du père vont permettre de construire une suite justifiant un déroulement chronologique. Les indicateurs de temps renforceront cette chronologie par le marquage des saisons : L’hiver : 3 chapitres, le printemps : 4 chapitres et l’été : 5chapitres. On peut alors estimer la durée du récit à trois saisons et avancer que le narrateur enfant approche de ses sept ans à la fin du roman.

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