Les propositions subordonnées circonstancielles
On les appelle aussi « conjonctives relationnelles ». Elles sont réputées toujours effaçables. Leur mot subordonnant peut être une conjonction de subordination (si, quand, etc.), une locution conjonctive (dès que, afin que, etc.), un que vicariant (quand tu es venue et que tu m’as apporté les résultats). On en compte sept espèces :- Les circonstancielles temporelles : elles marquent l’antériorité, la simultanéité ou la postérité. Quand il eut acheté le livre, il le parcourut rapidement.
- Les circonstancielles finales (positives ou négatives) : Je te laisse pour que tu vaques à tes occupations.
- Les circonstancielles consécutives (ou de conséquence) : Il a lu tant de livres qu’il s’est fatigué la vue.
- Les circonstancielles causales : Je suis restée chez moi parce que j’avais du travail.
- Les circonstancielles concessives (incluant les adversatives) : Bien qu’il fasse beau, elle est restée chez elle.
- Les circonstancielles comparatives : Ainsi que les vices sont frères, les vertus devraient être sœurs. (La Fontaine)
- Les circonstancielles hypothétiques : S’il faisait beau, je sortirais / Je sortirai à condition qu’il fasse beau.
- Il existe d’autres cas :
- Les propositions « mixtes » : elles expriment une comparaison plus une hypothèse (Il crie comme si on l’écorchait vif.) ou une concession plus une hypothèse (Même s’il le disait, on ne le croirait pas ; on parle alors d’hypothético-concessive).
- La proposition participiale : La ville prise, l’ennemi cessa les hostilités (temps et cause).
- Les équivalents : il s’agit des infinitifs circonstanciels (Il a été sanctionné pour avoir dépassé la vitesse autorisée.) et des gérondifs (En allant chez sa grand-mère, elle rencontra le loup.).
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